Fêtes et jours fériés au Maroc
1. Fêtes nationales marocaines |
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Date |
Nom français |
Nom local |
Description |
rass l'3am (راس العام) |
Le 1er janvier est le premier jour de l'année du calendrier grégorien. |
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ta9dim wati9at l'isti9lal |
Le Manifeste du 11 janvier 1944 ou Manifeste de l'Indépendance du Maroc est un acte grandement symbolique au Maroc, qui consolide et formalise les prises de position nationalistes issues du Manifeste contre le Dahir berbère. Le 11 janvier est officiellement jour férié au Maroc. |
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Aid a choghl |
Un jour férié. |
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Fête du trône |
Aid el 3àrch |
Cette fête, qui est la plus importante fête civile au Maroc, célèbre le jour de l'intronisation du monarque. Elle avait lieu le 3 mars à l'époque de Hassan II et le 18 novembre à celle de Sidi Mohammed ben Youssef/Mohammed V ; officieusement inaugurée en 1933, sous le règne de ce dernier, par des nationalistes marocains voulant défier les autorités françaises qui gouvernaient le Maroc, elle a été officialisée l'année suivante1. |
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Allégeance Oued Eddahab |
Dikra Istirjaa Oued Eddahab et Sakia el-Hamra |
Marque le retour des provinces sahariennes au Maroc. |
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La révolution du roi et du peuple |
Thawratou el malik wa chaāb |
Il rappelle la déportation du sultan Mohammed V, après sa destitution par les autorités françaises en 1953. Cet événement avait provoqué un sursaut de nationalisme dans la population outrée par ce geste de la puissance occupante. Aujourd'hui on organise des défilés militaires partout dans le Royaume, on lance des feux d'artifice, et les habitants qui ont foi en leur pays et leur roi arborent des drapeaux aux couleurs nationales. |
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Fête de la Jeunesse |
Aid Achabab |
L'anniversaire du roi Mohammed VI |
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La marche verte |
El massira el khadrae |
depuis 1975 |
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Fête de l'indépendance |
Aid el istiqlal |
la fin du protectorat de la France sur le Maroc en 1955 (Fête nationale du pays) |
2. Fêtes religieuses marocaines |
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Date hégire (lunaire) |
Nom français |
Nom local |
Remarques |
1er chawal |
Fête de la rupture du jeûne ou la petite fête |
Aïd el-Fitr ou Aid el seghir |
Marque la fin du ramadan (deux jours fériés) |
La grande fête ou fête du sacrifice |
Aïd al-Adha ou Aid Al-Kabir |
Commémore le sacrifice du prophète Abraham (deux jours fériés) |
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Naissance du prophète de l'islam Mahomet |
El mouloud ou El mawlid en nabawi |
Deux jours fériés pour les administrations et le secteur privé. |
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1er Mouharram |
Jour de l'an hégire |
sana el hijriya |
NB : Le décret n°2.00.166 du 10 mai 2000 modifiant et complétant le décret n°2.77.169 du 28 février 1977 précise que les fêtes religieuses donnent lieu à 2 jours fériés pour les administrations, les entreprises et la fonction publiques. Le décret n°2.04.426 indique que pour les entreprises privées la durée ne prévoit qu’un seul jour pour les fêtes religieuses. L'employeur n'a donc pas obligation d'accorder le second jour, sauf stipulation contraire dans une convention collective.
En Côte d'Ivoire
Le code du travail en Côte d’Ivoire a fait l’objet de la loi N° 95-15 du 12 janvier 1995 qui a
abrogé la loi N°64-290 du 1er août 1964.
En application des dispositions de cette loi, divers décrets ont été fixés, au nombre de ceuxci,
figure le décret N° 96-205 du 16 mars 1996 déterminant la liste et le régime des jours fériés,
publié au Journal Officiel du 09 mai 1996.
La Côte d’Ivoire, membre de l’Organisation Internationale du Travail, a respecté les principes
fixés par cette institution à savoir l’obligation de déclarer fériés chômés et payés, les jours de la
Fête Nationale et de la Fête du Travail, chaque fois que lesdites fêtes tombent un dimanche, le
lendemain lundi est férié et chômé.
En ce qui concerne les autres jours fériés, la liste est déterminée par décret en Conseil des
Ministres. Le décret N° 96-205 a pris en compte certaines fêtes civiles telles que le 1er janvier,
le 15 novembre, journée nationale de la Paix et le 7 décembre, jour anniversaire du décès du
Président Félix Houphouët-Boigny jusqu’au 7 décembre de l’année 2000 inclus et un certain
nombre de fêtes religieuses, à savoir :
1. Le lundi de Pâques ;
2. Le jour de l’Ascension ;
3. Le lundi de Pentecôte ;
4. La fête de fin du Ramadan ;
5. La fête de la Tabaski ;
6. Le 1er novembre, fête de la Toussaint ;
7. Le 15 août, fête de l’Assomption ;
8. Le 25 décembre, fête de Noël ;
9. Le lendemain de la nuit du destin ;
10. Le lendemain de l’anniversaire de la naissance du Prophète Mahomet.
Après discussion avec les partenaires sociaux, le Conseil du Gouvernement et le Conseil des
Ministres, compte tenu des impératifs imposés par notre Gouvernement, il a été décidé de revenir
aux dispositions prises après la parution du Code de Travail, objet de la loi N° 64-290 du 20
novembre 1964.
Le consensus suivant a été adopté :
Ne pas déclarer fériés :
a°) Le lundi suivant une fête légale si celle-ci tombe un dimanche, à l’exclusion de la fête
nationale et de la fête du travail.
b°) La veille ou le lendemain de la fête nationale, chaque fois que ladite fête tombe un mardi
ou un vendredi.